Dans le secteur de l’aide à domicile, le métier d’auxiliaire de vie occupe une place centrale. Nos professionnels de l’accompagnement interviennent chaque jour auprès de personnes âgées, en situation de handicap ou de dépendance temporaire. Leur mission est double : apporter une aide concrète dans les gestes du quotidien, tout en assurant un soutien moral et relationnel.
Un métier au rythme de l’humain
Les horaires des auxiliaires de vie s’étalent souvent du matin tôt jusqu’au soir, selon les besoins des bénéficiaires. Une journée peut commencer par une aide au lever et à la toilette, puis se poursuivre par la préparation du petit-déjeuner, l’aide au ménage, aux courses ou à la prise de médicaments. En fin de journée, une seconde visite peut être nécessaire pour le repas du soir et l’aide au coucher.« Une journée peut commencer à 8h du matin par un accompagnement à la toilette, suivi du petit-déjeuner. Ensuite, j’aide au ménage ou je prépare le repas. L’après-midi, je peux accompagner aux courses ou à un rendez-vous médical », raconte Pauline, 23 ans, auxiliaire de vie chez Aidadom. Outre les tâches matérielles, c’est le lien social que les bénéficiaires attendent le plus. Pour beaucoup d’entre eux, la visite de l’auxiliaire est la seule visite de la journée. « Elles aiment que nous échangions avec elles, elles veulent être écoutées. Pour certaines personnes, nous sommes le seul contact qu’elles ont avec l’extérieur », confie Cécile, auxiliaire de vie depuis 2023.
De la technicité… et beaucoup d’humanité
Les gestes professionnels (aide à la toilette, soins d’hygiène, manutention, accompagnement à la mobilité) exigent rigueur et formation, mais c’est surtout la qualité humaine de la relation qui fait toute la différence. Les bénéficiaires ne demandent pas seulement de l’efficacité. Ils attendent de la présence, de l’écoute et de la bienveillance, car la perte d’autonomie est souvent vécue comme une épreuve difficile. « Ils ont souvent cette culpabilité d’être un poids pour la famille ou la société… Lorsqu’ils retrouvent cette légitimité de vivre, et leur place parmi leurs semblables, je suis heureux », témoigne Anthony, auxiliaire de vie depuis 2024.
Une profession pleine de sens
Malgré les défis du quotidien, les auxiliaires de vie trouvent dans leur métier une véritable source de satisfaction personnelle. Contribuer à améliorer la qualité de vie d’autrui, redonner le sourire à une personne isolée, ou tout simplement offrir un moment de répit à un aidant familial, donne à ce métier une portée humaine et sociale considérable. « Je suis sensible à l’exclusion sociale et à la souffrance humaine. Je souhaite apporter ma contribution, à ce que chaque personne puisse se sentir digne de vivre, en toute circonstance. », partage Anthony.